Ce 8 juin, les membres de l’AAPF participèrent à la dernière activité de l’année académique 2016-2017. Ce déplacement nous emmènera à Huy et à Modave et c’est un programme particulièrement attrayant qui nous attendra.
La journée débutera par un chaleureux accueil à l’Hôtel de ville du Bourgmestre Christophe Collignon et plusieurs membres du Collège, dont le 1er Echevin Joseph Georges qui nous fera découvrir cette très belle ville.
Après quelques échanges amicaux et la photo souvenir, la délégation parcourra la vieille ville et apprendra que c’est au sortir des guerres de Louis XIV que le projet de construire un nouvel Hôtel de ville prendra naissance. Le défi sera relevé en 1766.
Seront aussi érigés châteaux, exploitations agricoles, maisons bourgeoises, petites habitations, …
La très belle collégiale Notre-Dame de Huy sera rebâtie en 1060 en pierre de style roman par le Prince Evêque Theoduin de Bavière. Les habitants aideront à la reconstruction en donnant la moitié de leurs biens mobiliers et seront remerciés par l‘octroi de la Charte des Libertés, prépondérante dans le développement économique de la ville.
En 1311, sera posée la première pierre de la collégiale gothique actuelle. L’église romane fut progressivement démolie et la crypte fut comblée.
Il faudra attendre 1536 pour voir enfin l’achèvement de l’édifice. En 1906, on redécouvrira l’entrée de la crypte.
Les membres de l’AAPF découvriront avec intérêt les trésors de la Collégiale, dont les 4 châsses, pièces maîtresses, restaurées par l’Institut Royal du patrimoine Artistique.
L’extérieur se caractérise par ses trois tours et le très beau Rondia. La tour nord possède un carillon de 49 cloches, un des plus beaux de Wallonie.
A l’issue de cette très belle découverte, la délégation se rendra au Château de Modave, situé à 15 km de Huy. Perché sur un piton rocheux dominant de 60 m la vallée du Hoyoux, le château offre une vue exceptionnelle sur la nature, constituant une réserve Natagora de 450 hectares.
Avant de visiter ce magnifique château, notre collègue Jean Demannez, Président de l’Asbl « Château de Modave » et ancien Président de Vivaqua, adressera quelques mots à la délégation. Il évoquera l’histoire du château et du domaine mais surtout les origines du captage de Modave.
C’est le Comte de Marchin, propriétaire de la prestigieuse demeure, qui fera réaliser par le charpentier Rennequin Sualem la machine élévatoire et qui permettra d’alimenter en eau courante le château et ses jardins. C’est d’ailleurs le même Rennequin Sualem, qui réalisera la machine de Marly pour alimenter les jardins de Versailles.
L’idée fait son chemin puisqu’au XIXème siècle, les richissimes propriétaires industriels Lamarche feront construire une seconde roue qui approvisionnera le château, l’exploitation agricole et une brasserie située au cœur de la ferme.
Les sources, omniprésentes dans la vallée, contribuent à la renommée de la qualité des eaux souterraines de Modave. L’idée de Paul Van Hoegaarden d’alimenter la capitale Bruxelles devient une réalité au début du XXème siècle avec le début des travaux d’adduction, achevés en 1922.
Depuis, le captage représente 20% de la production totale de la Compagnie bruxelloise des eaux devenue Vivaqua, propriétaire du domaine depuis 1941.
La visite commencera après un excellent repas pris au restaurant du domaine et permettra d’admirer ce très bel édifice du Moyen Age, partiellement détruit puis restauré au milieu du XVIIème siècle. On y découvre une élégante demeure où se déploient lambris sculptés, tapisseries et grandes toiles. Dans cet écrin s’insère un mobilier composé de pièces d’exception des XVIIIème et XIXème siècles.
La délégation remerciera Mr Benoit Van Hespen, notre guide et directeur de l’Asbl qui aura suscité l’intérêt des participants.
La visite se terminera par la projection d’un film sur les captages de Vivaqua.
Une journée, ensoleillée, s’achèvera pour les participants ravis de leur déplacement.
Les activités reprendront dès le mois de septembre et nous serons heureux de nous retrouver, toujours plus nombreux.
Bonnes vacances à tous.
Anne André-Léonard